Le Prof P Bouchard et son équipe (Partenaire de iVASC) viennent de publier un article mettant en lumière un lien entre entre troubles du sommeil et maladies parodonatales.
Objectifs: Les troubles du sommeil (SD), en particulier la privation de sommeil, peuvent altérer le système immunitaire et provoquer une inflammation systémique. Des données récentes indiquent qu’il existe une association entre les SD et les maladies parodontales. Cette étude épidémiologique transversale a visé à comparer des paramètres de santé bucco-dentaire, telles que la quantité de plaque / calcul, l’inflammation gingivale et la fonction masticatoire chez les individus avec et sans SD.
Matériel et méthodes: La population de l’étude était composée d’une cohorte française d’individus ayant subi des examens médicaux et oraux entre 2012 et 2013. Des régressions logistiques multivariées et des modèles linéaires généraux ont été utilisés pour les comparaisons de groupe.
Résultats: Sur un total de 29 870 personnes, 11 185 (37,4%) ont déclaré souffrir de SD sur une base régulière. Comparativement aux individus sans SD, les SD étaient plus âgés (âge moyen 44,2 vs 45,3 ans, p <0,0001), de façon prévalente chez les femmes (38,6 vs 52,1%, p <0,0001) et avec IMC plus élevé (25,3 vs 25,7; 0,0001). De plus, les individus atteints de SD avaient une prévalence significativement plus élevée de comorbidités, un niveau plus élevé d’inflammation gingivale (Odds ratio ajusté 1,22 [intervalle de confiance 95% 1,13-1,32]) et une fonction masticatoire plus faible (1,45 [1,33-1,58]). Les petits dormeurs (
Conclusions: Les individus ayant des SD autodéclarés présentent un risque accru d’inflammation gingivale. La coexistence des SD et de l’inflammation gingivale est associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires.
Pertinence clinique: Ces résultats fournissent des preuves d’une association entre les SD et l’inflammation gingivale et soutiennent d’autres études cliniques et expérimentales.
Matériel et méthodes: La population de l’étude était composée d’une cohorte française d’individus ayant subi des examens médicaux et oraux entre 2012 et 2013. Des régressions logistiques multivariées et des modèles linéaires généraux ont été utilisés pour les comparaisons de groupe.
Résultats: Sur un total de 29 870 personnes, 11 185 (37,4%) ont déclaré souffrir de SD sur une base régulière. Comparativement aux individus sans SD, les SD étaient plus âgés (âge moyen 44,2 vs 45,3 ans, p <0,0001), de façon prévalente chez les femmes (38,6 vs 52,1%, p <0,0001) et avec IMC plus élevé (25,3 vs 25,7; 0,0001). De plus, les individus atteints de SD avaient une prévalence significativement plus élevée de comorbidités, un niveau plus élevé d’inflammation gingivale (Odds ratio ajusté 1,22 [intervalle de confiance 95% 1,13-1,32]) et une fonction masticatoire plus faible (1,45 [1,33-1,58]). Les petits dormeurs (
Conclusions: Les individus ayant des SD autodéclarés présentent un risque accru d’inflammation gingivale. La coexistence des SD et de l’inflammation gingivale est associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires.
Pertinence clinique: Ces résultats fournissent des preuves d’une association entre les SD et l’inflammation gingivale et soutiennent d’autres études cliniques et expérimentales.