L’excès de poids est le facteur le plus important du risque et de la gravité de  l’apnée obstructive du sommeil. Récemment, des essais contrôlés randomisés avec un suivi allant jusqu’à 4 ans ont indiqué que la perte de poids est associée à une diminution de la sévérité de l’apnée obstructive du sommeil. L’article de Kuna et al (Lien) qui vient d’être publié dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, avec une durée de suivi allant jusqu’à 10 ans, confirme l’importance de la gestion du poids dans l’apnée obstructive du sommeil, en particulier chez les patients atteints de diabète de type 2, quel que soit le type d’intervention utilisé pour perdre du poids. En effet, la perte de poids par des approches médicales ou chirurgicales a des effets bénéfiques sur la gravité de l’apnée obstructive du sommeil et le contrôle glycémique, et elle peut potentiellement normaliser les troubles respiratoires du sommeil chez certains patients.